



Le bus parti la veille de l'Atacama nous dépose à Santiago, dernière étape de notre voyage. La ville est à plus de 500 m d'altitude et bénéficie d'un climat méditerranéen très agréable.
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Fondée en 1541, Santiago est la capitale chilienne depuis l'époque coloniale. |
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Du cerro San Cristóbal (alt. 880 m) nous avons une vue à 360° sur la capitale. Un funiculaire permet d'accéder au haut de la colline mais nous préférons gravir les 280 m à vélo. |
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Vue sur le quartier financier. Nous sommes surpris que des gratte-ciels soit bâtis dans un pays aussi souvent sujet au tremblements de terre. On aperçoit à gauche la tour Titanium La Portada (hauteur 205 m) qui vient juste d'être terminée et à droite la future Gran Torre Santiago (hauteur 300 m) en cours de construction. |
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Dans le quartier historique de Bellavista. |
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La Chascona est une maison du quartier de Bellavista qui appartenait au poète Pablo Neruda. |
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Bellavista. |
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Le Castillo Hidalgo (la Tour Espagnole) du Cerro Santa Lucía est le vestige d'un château construit pendant la période de la reconquête espagnole (1814-1817). |
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Le Cerro Santa Lucia est un des nombreux parcs urbains. Il est situé au cœur de la ville de Santiago. |
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Le style des bâtiments de Santiago de la fin du XIXème et début du XXème siècle se retrouve dans toutes les architectures des capitales d'Amérique du Sud de cette époque. |
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La place est comptée au Cementerio General. |
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La dernière image que nous gardons du Chili est l'Aconcagua, plus haut sommet des Andes (alt 6962 m) lors du survol de la Cordillère. Au cours de ce voyage de quatre mois nous avons roulé 5100 km à vélo. Nous avons également pris des avions, trains et bus pour visiter ces immenses pays que sont l'Argentine et le Chili. Tout s'étant très bien passé, nous envisageons de repartir pour de nouvelles aventures à vélo l'hiver prochain. |




Pour notre dernière semaine au Chili, nous allons dans l'Atacama, plateau désertique à 2500 m d'altitude sur lequel se trouve un immense salar.
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Pour atteindre San Pedro de Atacama il nous faut passer 20 heures dans un bus très confortable. |
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Nous plantons notre tente à San Pedro de Atacama, village-oasis dont le tourisme est l'activité économique quasi exclusive. |
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Nous voici partis pour la visite de la Vallée de la Lune. |
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La vallée de la Lune a été modelée pendant des millénaires par l'érosion de l'eau et du vent. Le sol est formé de canyons, de crêtes pointues, de ravins et des monticules de couleurs gris et ocre. |
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Exploration de canyons creusés dans la couche de sel. |
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Le désert d'Atacama est le plus sec de la planète. |
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L'air étant extrêmement sec, il est parfaitement transparent |
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Long de 100 km, le salar d'Atacama est le dépôt salin le plus grand du Chili avec ses 3000 km2. Sous le salar se trouve un lac salin, caché par la croûte solide de sel qui est un affleurement des ces eaux souterraines. Les eaux de ce lac sont riches en lithium; elles sont pompées et mises dans de grands bassins d'évaporation avant d'être traitées au chlore. Le lithium est surtout utilisé par l'industrie du verre et des céramiques. Il est également indispensable aux batteries rechargeables qui devraient en consommer une part plus importante dans les années à venir. |
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Le clocher de l'église San Lucas du XVIIIème siècle dans le village-oasis Toconau. |
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Pour être au lever du jour aux geysers de Tatio situés à 4290 m d'altitude, nous partons en bus à 4h00 du matin. Avec près de 80 geysers actifs, El Tatio fait partie des trois plus grands sites de geysers au monde. À l’aube, la différence de température permet d’observer la formation des colonnes de vapeur. |
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Machuca. |
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Le lama domestique (Glama glama) fait partie de la famille de camélidés d'Amérique. La version sauvage est le guanaco. A noter que l'alpaga (Vicugna pacos) est un autre genre de camélidé domestique qui est à la vigogne ce que le lama est au guanaco. |
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C’est au retour des geysers del Tatio que nous avons découvert le village de Machuca car à l’aller, il faisait nuit. Tous les tour operators déposent leurs clients dans le village. Quelle scène affligeante que ces touristes se faisant prendre en photo avec un bébé lama au biberon ! |
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Le Licancabur (alt. 5920 m) est un des nombreux volcans qui dominent le plateau de l'Atacama. Il est à cheval sur la frontière avec la Bolivie. |
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Très proche de San Pedro de Atacama, la Vallée de la Mort nous offre une belle excursion. |
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La sortie de la Vallée de la Mort se fait par une longue rampe sableuse. |
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Pour finir notre séjour dans l'Atacama nous nous rendons à la Laguna de Piedra. La forte salinité de l'eau nous fait flotter. |
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Coucher de soleil sur l'étendue de sel de la Laguna Tebenquiche. Notre voyage touche à sa fin, demain nous prenons le bus pour Santiago. |




Pour occuper les trois semaines qui nous restent avant le retour en France, nous décidons de nous rendre tout au nord du Chili, dans le désert de l'Atacama. La sortie de Valparaíso est faite en 200km de bus jusqu'à Los Vilos.
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Au port de Los Vilos, des pêcheurs nous offrent des moules. |
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Les pneus d'origine de nos vélos Decathlon nous protègent insuffisamment des crevaisons. |
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Cactus entre Los Vilos et Illapel. |
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Notre route traverse la Reserva nacional Las Chinchillas et des chinchillas sont susceptibles de traverser la route. Nous n'en apercevons pas car ces rongeurs, qui ressemblent à des lapins nains, sont nocturnes. Les chinchillas sauvages, originaires des Andes, font partie des espèces en voie de disparition. Une variété de chinchillas a été domestiquée pour la qualité de sa fourrure et comme animal de compagnie. |
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Aucune circulation entre Illapel et Combarbala. Malgré cela nous portons les gilets de chantier que nous venons d'acheter. |
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La cordillère de Andes faisant barrage aux nuages, tout le nord du Chili est une vaste steppe aride comme ici entre Illapel et Combarbalá. |
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Les fleuves et leurs affluents descendent de la cordillère et procurent l'eau nécessaire aux cultures. Sur leurs cours, de nombreuses retenues assurent un approvisionnement régulier en eau. Le long de ces vallées étroites mais fertiles des villes se sont établies. |
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Située sur la côte Pacifique La Serena est la station balnéaire par excellence des Chiliens, elle est deuxième pôle touristique du pays. Les bâtiments du centre historique sont souvent construits dans un style néoclassique de la fin du XIXème siècle. |
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La Recova est le marché situé au centre historique de La Serena. |
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Au marché au poissons de Coquimbo. |
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Depuis La Serena nous prenons la route de Vicuña en suivant le Río Elqui. En cours de route nous faisons une halte pour assister à un concours de Gauchos redoublant d'adresse équestre. |
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La petite ville de Vicuña s'est établie au bord du río Elqui. |
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Le climat sec, la pureté de l'air et l'absence de pollution lumineuse ont favorisé l'installation d'observatoires astronomiques. La région de La Serena et la vallée de l’Elqui est celle qui concentre le plus d’observatoires. Nous nous rendons sur un petit site pour une initiation à l'astronomie. |
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Le pisco chilien est une eau-de-vie de raisin produite dans la région. Les coteaux de autour de Vicuña sont couverts de vignes irriguées. On produit du raisin de table, des raisins secs et du vin qui est distillé par la coopérative locale. Le pisco est un alcool fort (de 20° à 45°) qui se boit mélangé à une autre boisson non alcoolisée (jus de fruit, Coca-Cola, ...). Le Pisco Sour est un cocktail à base de pisco et de jus de citron. |
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Le fond et les coteaux de la vallée d'Elqui sont consacrés à la culture de la vigne. |
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Le climat, presque perpétuellement sec, est propice au séchage du raisin. |
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Depuis Vicuña une montée de 170 km permet de passer en Argentine en franchissant la cordillère des Andes au Paso Agua Negra à une altitude de 4780 mètres. Cet itinéraire nous fait rêver et nous nous contentons d'en parcourir les dix premiers kilomètres. |
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